Désuette, la course d’école annuelle du Conseil fédéral suisse? Certains le pensent, mais sans ces traditions, que deviendrait notre pays ? C’est pas souvent que les Genevois peuvent « converser » dans des langues exotiques!
J’ai ainsi pu entendre Christophe Blocher parler suisse allemand avec un jeune homme à l’air ravi, Pascal Couchepin s’essayer à l’anglais et peux confirmer que Doris Leuthard parle français avec l’accent de chez elle, de même que Moritz Leuenberger.
Aucun de ces messieurs ne portait de cravates. Madame la Présidente de la Confédération Micheline Calmy Rey paraissait ravie de bavarder avec la population. C’était calme, sans stress, pas de sirènes, pas de cris, ni d’applaudissements. Quelques policiers à l’écart et quelques gardes du corps au regard perçant, quelques micros et caméras, beaucoup de téléphones portables en action. Même les trams n’ont pas cessé de circuler durant la demi-heure qu’a duré la séance de poignées de mains. Ensuite ce beau monde s’est engouffré non pas dans une voiture décapotable, on n’est pas sur les Champs-Elysées, mais dans un tram des TPG qui leur était réservé. C’est beau la Suisse par un après-midi d’été, tout n’est que luxe, calme sans volupté. Circulez, ya plus rien à voir.
Oui, au nom du droit à l’information, C’est ce que je dis dans ce billet consacré au droit à l’image mais j’ai estimé que le droit à l’information me permettant de publier ces photos sans demande d’autorisation ne concernait que le personnage politique, pas son interlocuteur. Montrer un conseiller fédéral en discussion est une information, mais pas l’identification de son interlocuteur. Et on ne sait jamais, si cette personne était sensée être à son travail, peut-être que de voir sa photo sur le net pourrait l’indisposer d’une manière ou d’une autre.
Ceci dit, les conseillers fédéraux hier m’ont gratifié d’un bonjour ou d’un sourire, donnant ainsi implicitement leur accord. C’est du moins ce que j’en ai déduit.
Sympa les photo.
Tu as brouillé les visages ? J’ai entendu dire que lorsqu’on se mêlait à une manif publique on acceptait aussi de se faire éventuellement photographier.