Catégorie : Cinéma

Articles concernant le cinéma et des revues de films ou séries.

  • Schwesterlein – petite soeur

    Un film suisse à la 70ème Berlinale, en première mondiale, un événement pour le cinéma suisse! Cela n’était plus arrivé depuis 2012. Un film suisse, de deux cinéastes suisses romandes, en allemand, joué des acteurs allemands et danois, , un bel exploit.

    Schwesterlein, c’est le dernier long métrage de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, les deux réalisatrices bien connues en Suisse romande pour notamment La petite chambre.

    Schwesterlein parle d’abord de relation. Relation entre un frère et une soeur, très forte entre Sven et sa soeur jumelle Lisa, deux rôles interprétés magnifiquement par Nina Hoss et Lars Eidinger, deux immenses vedettes du cinéma et du théâtre allemand. Relation mère – enfants: dans le rôle de la mère des deux jumeaux, la grande comédienne suisse Marthe Keller. Le film se passe à Berlin mais aussi en Suisse, dans la station de Leysin dans les Alpes vaudoises où Lisa et sa famille ont suivi mari et père pour une vie d’expatriés, dans le monde feutré des écoles privées pour gens fortunés. Schwesterlein traite de la place de la maladie dans la relation du frère et de sa soeur: Lisa n’écrit plus (elle est auteure de pièces de théâtre) depuis la maladie de son frère, atteint d’une leucémie. Elle devient son soutien dans la maladie qu’elle n’accepte pas. Pas plus qu’elle n’accepte de se plier au rôle d’accompagnante de son prof de mari en exil à Leysin, endroit carte postale mais si peu propice à la création. Sven, malade puis en rémission, peut-il continuer à interpréter le rôle exigeant d’Hamlet au théâtre?

    Des questions fortes, des rôles magnifiquement interprétés qui ont enthousiasmé public et critiques de la Berlinale  comme en témoignent ces revues de presse élogieuses. Sans doute pas assez politiques pour le jury de cette année, hélas!

    Le film sortira en Suisse fin avril, je suis certaine que le public lui réservera l’accueil qu’il mérite. Un grand bravo à Stéphanie et Véronique pour cette nouvelle œuvre magnifique. En tout cas, je me réjouis beaucoup de voir ce film, après avoir suivi son parcours à distance.

    A titre personnel, le sujet me touche tout spécialement. Schwesterlein, un statut que je perdais définitivement il y a exactement deux ans, en accompagnant mon frère aîné dans ses derniers instants de vie. Heureusement, il me reste mes deux très chères « Schwesterlein », le charme des grandes familles ;-)

     

     

  • River of Gold, un film à voir

    River of Gold, un film à voir

    Official Trailer

    River of Gold- Official Trailer from Amazon Aid on Vimeo.

    Raconté par les lauréats des Oscars Sissy Spacek et Sissy Spacek et Herbie Hancock,
    River of Gold, c’est le récit troublant d’un voyage clandestin témoignant de l’apocalypse: la destruction de la forêt tropicale humide dans la poursuite de l’exploitation illégale de mines d’or.  Les journalistes de guerre Ron Haviv et Donovan Webster voyagent le long de la rivière Madre de Dios au Pérou pour dénoncer la destruction sauvage d’une forêt tropicale vierge. Un Péruvien militant écologiste et biologiste, Enrique Ortiz guide l’équipe, en soulignant l’exploitation insouciante de l’espace pour un gain mineur.

    Voir aussi

  • Le cinéma indien indépendant sur Netflix

    Le cinéma indien indépendant sur Netflix

    Découvrir des films indiens sur Netflix

    Non, sur Netflix, il n’y a pas que des films destinés aux ados, même s’ils sont majoritaires. On peut faire de jolies trouvailles en fouillant un peu. C’est ainsi que je suis tombée sur un premier film indien Piku et de là, j’en ai découvert bien d’autres. Ils ne figurent pas dans les catégories standards, mais sont proposés à la suite d’un film de la catégorie « Films internationaux » ou « Films indépendants ». Une fois le filon découvert par l’algorithme de Netflix, il va vous en proposer d’autres, comme Sairat, un film du nouveau cinéma indien indépendant .

    sairat cinema indienSairat*, un film complètement hors normes. Tourné en marathi, la langue de l’Etat du Maharashtra, par le réalisateur dalit (intouchable) Nagraj Manjule le film raconte une histoire d’amour dans un village entre un jeune dalit et une fille de haute caste. Si l’histoire d’amour contrariée est un thème de base du cinéma commercial indien, l’interprétation qui en est donnée ici est toute différente : les réalités des barrières de castes sont montrées explicitement, la violence des réactions aussi, le tout débouchant sur un final tragique, sans concession. « C’est un film extrêmement courageux, qui a fait sauter toutes les normes », analyse Anurag Kashyap, selon qui la plupart des réalisateurs auraient « donné un happy end » à l’histoire. [Source: Asialyst.com]

    Le cinéma indien indépendant nous donne une autre perspective du monde, nous fait prendre conscience d’un autre mode de vie, d’autres cultures, nous fait sortir de notre petit monde occidental. Les relations entre individus sont complètement différentes des nôtres, la rudesse de la vie aussi, spécialement celle des femmes et des enfants. Un voyage le temps d’un film!

    Bien entendu, les amateurs du genre Bollywood trouveront aussi des films à leur goût!

    Les catégories cachées sur Netflix

    Il y a plus de 76’000 sous-catégories sur Netlix et seulement 16 d’entre elles figurent dans la liste Parcourir.  Pour accéder aux catégories cachées, sur le web, entrez le numéro de la catégorie, par exemple https://www.netflix.com/browse/genre/10463 pour les films indiens ou https://www.netflix.com/browse/genre/384 pour le cinéma indépendant ou encore https://www.netflix.com/browse/genre/9196 . Encore faut-il connaître le numéro et le contenu peut changer d’un pays à l’autre.

    Heureusement, il existe un site pour les afficher toutes: NetFlix Streaming by Alternate Genres (Extended List) On affiche ensuite les films de la catégorie, puis on ajoute ceux que l’on veut à sa liste pour les regarder plus tard.

    Sur l’app iPad, il faut entrer le nom de la catégorie dans la recherche, par exemple « films indiens » ou « Indian Movies ».

    Après avoir affiché une catégorie, elle figurera dans votre liste sur votre compte, pratique!

    En savoir plus

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  • Un bel été de cinéma à Genève

    Un bel été de cinéma à Genève

    Voilà, Orange Cinéma au Port Noir, c’est fini! Mon été cinéma à Genève s’est terminé hier soir avec The Great Gatsby, soirée sold out. Le programme était alléchant, j’ai vu une vingtaine de films, de genres très variés. Le cadre fabuleux d’Orange Cinema au bord du lac, la météo très clémente ont beaucoup contribué à ce succès. Un seul film a été arrosé, Skyfall, où je suis partie trempée avant la fin. Sinon, une ou deux soirées avec la fameuse combinaison orange pour se protéger de la bise ou de la pluie. J’ai fait mon plein annuel de publicités, je sais prononcer Gstaad, je sais où je dois rouler à vélo dans les ronds points à une voie, je boirai du Rivella et je mangerai des chips suisses de Zweifel, sans oublier d’examiner de plus près le programme politique d’un candidat plein de bon sens! ;-)

    Dernière séance Orange Cinema

    Mon palmares

    Les films musicaux m’ont particulièrement plu: Searching for Sugarman, The Sapphires,  et Some Girls où nous avons pu admirer les Rolling Stones jeunes, toute une époque! Le grand écran et la sono sont particulièrement adaptés à ce genre de film.

    J’ai revu avec plaisir le Grand bleu, Argo et Jappeloud.

    Dans les découvertes, j’ai bien aimé la comédie La cage dorée qui traite de l’immigration portugaise en France avec humour et sensibilité. Quartet de Dustin Huffman est aussi à voir, de fabuleux acteurs, de la délicatesse et de l’humour. Le Cirque du Soleil en 3 D, un bon souvenir.

    Grosse déception pour The Great Gatsby! Je n’ai pas aimé cette version, Leonardo Di Caprio n’a pas réussi à me faire oublier Robert Redford! Bruce Willis déclare vouloir changer de genre au cinéma, c’est bien! Je me passerai toujours très bien des films d’actions avec courses poursuites, explosions et décharges d’armes à feu à gogo. Tout à déjà été fait dans ce genre, non?

    J’ai été surprise de l’engouement du public pour Dirty Dancing, ou chaque apparition de Patrick Swayze (qui se souvient de son nom? ;-) ) ou d’une scène « torride » déclenchaient des vagues d’enthousiasme chez les midinettes de 2013. Je pensais le film un peu daté, mais non, ça plaît toujours autant!

    The Great Gatsby

    Les plus d’Orange Cinema

    Sans conteste, l’emplacement de ce cinéma Open Air est un must. Admirer les couchers de soleil dans la rade depuis les terrasses ouvertes au public, un must de l’été! Prendre un verre au clair de lune après une séance et rentrer tranquillement chez soi en longeant la rade reste un très bon souvenir de cet été de cinéma. Avouons cependant que c’est plus agréable une fois les manèges des fêtes de Genève enlevés!

    Le système de réservation sur le net semble avoir bien marché. A Genève, pas de files d’attente comme il y en a eu à Zurich. Les gens venaient assez à l’avance pour réserver leurs places avec une pancarte ou un post it et allaient prendre un verre ou manger avant la séance pour venir s’asseoir juste à temps pour le film.  J’étais fan des transats, confort maximum!

    Un plus pour la gentillesse du personnel, souriant et agréable. Merci spécial à Saint Jean, très sympa soir après soir!
    OrangeCinemaGe_2

    Quelques bémols

    La critique est toujours plus difficile lorsqu’on est blogueuse invitée! Mentionnons quelques points à améliorer:

    • Les entractes! Si je comprends les impératifs économiques, je trouve toujours aussi insupportable les coupures pour entractes. Ne pourrait-on pas s’en passer? Je suis sure que vous pourriez vendre autant de boissons et de glaces avant ou après le film! Mais SVP, ne coupez plus les films pour les entractes!
    • Les cartes des restaurants. Quel dommage de ne pas mieux exploiter cet endroit en proposant autre chose que de vulgaires saucisses, des panini si long à chauffer et des plats si peu imaginatifs au restaurant. Je comprends qu’il s’agit d’une terrasse éphémère, mais je n’ai pas été séduite du tout par les filets de perche que j’ai mangés. Faites un concours de projets de cuisine imaginative, engagez un top chef pour l’été et tout le monde sera heureux. Un peu d’imagination ne ferait de mal à personne!
    • Les prix. Le cinéma est cher en Suisse, mais CHF 19.- pour un film, c’est beaucoup si l’on veut en voir plusieurs. Certes, on peut acheter ses billets d’avance pour CHF 35.- à 45.- mais c’est la critique la plus courante que j’ai entendue. Un abonnement à prix réduit pour plusieurs semaines? Ce serait chouette!

    J’ai passé de très bonnes soirées, merci Orange Cinema pour l’invitation.