Catégorie : Société

Articles sur des sujets de société, comme la politique, la politique suisse et la santé.

  • Le droit de vote des femmes en Suisse n’a que 50 ans

    Le droit de vote des femmes en Suisse n’a que 50 ans

    Le 7 février 1971 était un dimanche, comme aujourd’hui 50 ans après. Je ne votais pas encore, mais je me souviens des débats sur le droit des femmes, dans mon Valais natal si conservateur. Le droit de vote au niveau cantonal avait été acquis un an auparavant, non sans douleurs et oppositions du monde politique et médiatique dirigés exclusivement par des hommes, bien décidés à ne pas partager le pouvoir.

    Merci aux combattantes de cette époque pas si lointaine. Pour mesurer le chemin parcouru, rien de tel que leurs témoignages. En les lisant ou les écoutant, on mesure le chemin accompli, on vient de loin! Soutien aux femmes d’aujourd’hui qui portent les combats pour l’égalité. Il reste beaucoup à faire, notamment sur l’égalité salariale. Continuons la lutte pour que toutes les femmes puissent avoir les mêmes chances et les mêmes salaires que les hommes, si possible en moins de 50 ans!

    Hommage aux combattantes

    • Les combattantes – Film RTS 03.02.2021 – 1971 – 2021 : portraits de femmes combattantes. Kelly, 18 ans, part en quête de récits d’aîné-e-s qui ont vécu cette époque.
      « Le droit de vote, c’était une chose parmi tant d’autres, qu’on n’avait pas.
      J’étais en colère contre les hommes.
      Devant les locaux de vote, les femmes suisses partagent le sort des chiens. Elles restent devant la porte.
      Les filles qui jouent au football sont des garçons manqués »
      Interview de Gabrielle Nanchen, première femme valaisanne conseillère nationale en 1971

    • 50 ans de vote pour les femmes – magazine Générations 01.01.2021
      50 femmes témoignent, dont Gabrielle Nanchen, conseillère nationale PS valaisanne entre 1971 et 1979, aujourd’hui écrivaine. (VS) Parlementaire démissionnaire faute de crèche sous la coupole.
      « J’ai beaucoup aimé mon travail de parlementaire, mais j’ai dû y renoncer au bout de huit ans, car il était devenu inconciliable avec mes tâches familiales. J’aurais eu besoin d’une crèche pour mon troisième enfant et, tout comme aujourd’hui, il n’y en avait pas sous la Coupole. La prochaine votation dont je me réjouis, c’est celle sur le congé parental. Permettre aux hommes de s’occuper de leurs tout-petits et de faire grandir en eux leur part féminine, c’est, pour moi, le prochain pas à franchir en matière d’égalité.  »
    • Interview de Cilette Cretton et Liliane Varone, pionnières valaisannes, Canal9, 6 février 2021
      «Il y a 50 ans, la porte s’entrouvrait mais on avait encore beaucoup à faire»

    • RTS, Valais au féminin: Interview d’Herman Pellegrini 4 avril 1970, vidéo 3 mn
      président de l’association valaisanne pour le suffrage féminin, explique ses impressions et le sentiment que le  peuple valaisan est prêt à voter oui.
      « l’attitude de ces dames est tout à fait positive, mais elles ne considèrent pas ce droit comme un dû, le mot est trop fort, mais comme une conséquence normale de la place qu’elles prennent de plus en plus dans la vie économique, sociale et intellectuelle du pays. »

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  • 100 jours

    100 jours

    Dans la tradition bouddhiste vietnamienne, le 100ème jour après la mort d’un proche représente une date importante. Marqué en général par une cérémonie, il représente la fin de la période de deuil. C’est le moment où le défunt, c’est-à-dire sa présence dans notre mémoire, peut partir et aller rejoindre ses ancêtres, il part ainsi au loin pour réapparaître quand il le voudra, comme il le voudra et là où il le voudra.

    Il y a exactement 100 jours, mon frère aîné Pierre-Alain quittait ce monde. De son nirvana, je l’imagine voler au-dessus des océans, tel Jonathan Livingstone le goéland.

    Pour que sa mémoire demeure, un morceau qu’il aimait.

  • Santé et médecine au temps des réseaux sociaux

    Santé et médecine au temps des réseaux sociaux

    Le 15 novembre 2016, j’ai assisté à la conférence intitulée Réseaux sociaux et santé, buzz ou nouvelle médecine? organisée par l’Université de Genève et la Tribune de Genève. Le titre de l’article paru dans la Tribune de Genève était affirmatif: Les réseaux sociaux vont révolutionner la médecine. Intéressée par l’Internet de la santé – ou la santé sur le web – depuis des lustres, j’étais curieuse d’en savoir plus.

    Je suis restée hélas sur ma faim. La première conférencière, Mme Christine Balagué au parcours prestigieux et grande spécialiste française des réseaux sociaux et des comportements humains sur ces réseaux, m’a déçue. Au pas de charge, elle a passé en revue la situation en France, historique, situation actuelle, quelques exemples de 2012. Un cours magistral, des chiffres, des certitudes, des affirmations et peu de réponses ou solutions. Pas ou peu d’analyse sur l’émergence des communautés de patients, rien sur la manipulation des infos de santé, comment lutter contre les fausses informations et les charlatans, comment former les jeunes et moins jeunes à l’utilisation des réseaux et leur apprendre à éviter les pièges, comment intégrer les communautés de patients – les epatients – dans le processus de soins.

    J’aurais bien aimé savoir si et comment les réseaux sociaux révolutionnent la médecine, en Suisse et dans le monde en 2016, avec des exemples et des présentations de cas. Et l’ubérisation de la santé – au delà du mot et de son sens qui peut varier beaucoup – qu’est-ce que ça implique vraiment en 2016 pour les patients en Suisse?

    La deuxième présentation du Professeur Didier Pittet était intéressante et son enthousiasme habituel communicatif. Si vous n’avez jamais entendu parler de son « geste qui sauve », la désinfection des mains efficace en milieu hospitalier grâce à une formule d’un gel hydroalcoolique peu coûteux, visionnez les vidéos (liens ci-dessous)  et souvenez-vous en lorsque vous rendrez visite à un malade dans un hôpital ou si vous êtes hospitalisé. C’est un exemple très intéressant de la communication de santé à travers le monde, de la viralité des vidéos sur Youtube ou Instagram, de l’adaptation d’un message aux réalités du terrain pour qu’une méthode soit adoptée. « Adapt to Adopt », belle démonstration. Une réussite mondiale partie d’un médecin passionné et de son équipe, dans un hôpital d’un petit pays comme la Suisse, via l’OMS, le web et les réseaux sociaux et des hashtags comme #safehands ou #HandHygiene. Bravo!

    adapt to adopt

    Retrouvez ci-dessous l’intégralité de la conférence, sur le site de l’UNIGE, merci!

    Pour en savoir plus

     

  • Réparer sa voiture soi-même

    Réparer sa voiture soi-même

    Avez-vous déjà réparé votre voiture vous-même? Quand j’ai eu ma première voiture, il y a des années, un club féministe organisait des cours de mécanique pour les femmes, histoire de nous rendre indépendantes de la gent masculine. J’aimais bien le concept, donc j’ai suivi quelques cours pour apprendre à changer une roue, à faire une vidange et à changer une bougie, si mes souvenirs sont bons. Toutefois, je n’ai mis en pratique que le changement de roue après crevaison, à quelques reprises hélas. Ma carrière de mécanicienne s’est arrêtée là!

    Où apprendre à entretenir seul sa voiture?

    Aujourd’hui, on a d’autres moyens pour apprendre la mécanique. « De mon temps », les choses étaient plus simples, les moteurs de voiture bien plus accessibles. J’ai le souvenir d’un voyage en 2 CV durant lequel un simple élastique qui nous a tiré plusieurs fois d’affaire! L’électronique des voitures d’aujourd’hui rend les réparations bien plus compliquées et il faut des connaissances un peu plus pointues. Le web a aussi tout changé, les bricoleurs et passionnés de mécanique ont aujourd’hui bien d’autres possibilités, comme par exemple:

    Le self garage

    Bon, une fois les pièces de rechange commandées, c’est bien, encore faut-il avoir un garage assez grand et des outils adaptés. Plus facile à la campagne qu’en ville! C’est ici qu’intervient le nouveau et génial concept de garage en self service. J’ai découvert (mais pas encore testé!) le Garage Dynamic, un garage self service et un espace coworking au 4 Rue de la Muse à Genève. Il suffit de réserver 2 à 3 jours avant et pour la somme de CHF 50.00 /heure, on peut utiliser un lift pour changer ses pneus et faire ses petites réparations. Un garagiste est à disposition pour des conseils et nous aider si besoin, ça rassure! Il semble que ce soit la seule enseigne en Suisse romande, si vous en connaissez d’autre, n’hésitez pas à le dire en commentaires.

    Pourquoi réparer seul sa voiture?

    L’avantage est tout d’abord financier. Les pièces que l’on peut acheter en ligne sont très abordables et l’économie réalisée en faisant les choses soi-même est importante. Attention toutefois : il faut savoir choisir les bonnes pièces et avoir également quelques notions de mécaniques. La sécurité étant primordiale, ne pas négliger cet aspect et se faire aider par un professionnel de la branche ou un passionné plus expérimenté est prudent.

    Alors, prêt à vous lancer dans l’entretien de votre voiture au self-garage?  C’est la saison du changement de pneus, lancez-vous ;-)

    pneu voiture

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