Dans la tradition bouddhiste vietnamienne, le 100ème jour après la mort d’un proche représente une date importante. Marqué en général par une cérémonie, il représente la fin de la période de deuil. C’est le moment où le défunt, c’est-à-dire sa présence dans notre mémoire, peut partir et aller rejoindre ses ancêtres, il part ainsi au loin pour réapparaître quand il le voudra, comme il le voudra et là où il le voudra.
Il y a exactement 100 jours, mon frère aîné Pierre-Alain quittait ce monde. De son nirvana, je l’imagine voler au-dessus des océans, tel Jonathan Livingstone le goéland.
Pour que sa mémoire demeure, un morceau qu’il aimait.