Le salon du livre de Genève a ouvert ses portes hier, 1er mai et pour l’occasion, offrait l’entrée aux visiteurs de ce premier jour. Ces dernières années, j’avais renoncé à visiter ce temple bruyant et envahi par toutes sortes de marchands. J’ai voulu voir si les changements annoncés cette année était réels.
J’ai été agréablement surprise par ce nouveau salon: larges allées, signalétique claire et belle, livres et auteurs mis en valeur. Les animations sont plus sobres, les débats plus audibles. On peut prendre le temps de flâner, de discuter, d’écouter et même de lire!
Bémol
Comme toujours en Suisse, les vendeurs s’appliquent à masquer les prix des livres en € avec l’étiquette de prix en francs suisses! Bel effort des éditeurs et distributeurs français, mais SVP, arrêtez de nous prendre pour des idiots! Nous pouvons très facilement acquérir nos livres en France, ou sur le web au même prix que partout ailleurs en Europe. Je veux bien payer un peu plus pour des livres édités en Suisse, mais pas ceux des grandes maisons d’édition française!
Comme toujours, je suis frappée du nombre de livres de qualité publiés pour les enfants, alors qu’ils cessent souvent de lire à l’adolescence… Le livre vit-il ses derniers jours de gloire? Je le crains! Si vous arrivez à motiver un(e) ado de vous accompagner et qu’il/elle y prenne du plaisir, faites-le moi savoir! Ceci dit, il y a des infos fort intéressantes sur les stands du salon de l’étudiant, avec des étudiants sympas qui prennent le temps de vous renseigner notemment sur les filières de formation en HES-SO. Le business des séjours linguistiques est toujours très présent. Je suis repartie avec de lourds catalogues!
On peut également admirer les splendides photos d’Olivier Fölmi