Il ne me reste que quelques minutes pour poster un billet le septième jour du challenge back to blogging #back2blog!
J’ai passé ma journée dans service des urgence d’un hôpital suisse romand, comme accompagnatrice d’une malade. Nous y avons attendu un médecin, un examen radiologique, un scanner, un diagnostic.
Après des heures d’attente, nous avons enfin obtenu un lit, avons reçu la visite de médecins très compétents, médecins aimables et professionnels, mais hélas pour le sourire ou le mot aimable de l’infirmière chargée de notre cas, nous attendons toujours. Pas un sourire, pas un regard, pas une réponse à nos questions. Certaines personnes seraient agréablement remplacées par des robots qu’on pourrait dresser à être aimables! Heureusement, le personnel change et l’équipe du soir était enfin aimable et souriante! Une vraie loterie ces hôpitaux!
Souhaitez-moi bonne chance, parce que j’y retourne demain!
Mise à jour 6.11.2012
Aujourd’hui, j’ai fais la connaissance des soins intensifs. Tout y est très pro, des écrans partout, du personnel affairé, mines préoccupées, bref ici ça rigole pas, on traite des gens vraiment malades, on sauve des vies. Mais on prend aussi le temps de dialoguer et d’expliquer, et ça, c’est appréciable, merci soignants.
Mais le sergent major qui garde la porte d’entrée n’aime visiblement pas les visiteurs! J’ai failli ne jamais pouvoir y entrer hors des heures de visite, alors que j’étais attendue. L’heure c’est l’heure! Ensuite, elle m’a oubliée devant la porte plus de 30 minutes quand j’ai commis l’imprudence de ressortir!
Donnez à certains une once de pouvoir sur d’autres êtres humains et constatez les dégâts!
Je me réjouis de la soirée :-)
Merci pour le témoignage, Mlle-cassis. Des remarques sur des situations comme celle-là, je pourrais en remplir un blog! J’attends mon heure! :-)
Un jour où j’étais hospitalisée sans liberté de mouvement (lit strict!), j’ai sonné au milieu de la nuit parce que j’étais en train de faire un malaise et je ne voulais pas me vomir dessus. L’infirmière de garde m’a engueulée en me disant de « ne pas la déranger pour des bêtises ». Festif.
(courage pour demain, euh, aujourd’hui!)