Par un samedi matin radieux de mai, je me suis rendue aux Bains des Pâquis pour le dernier apéro poétique de la saison. Plus alléchée par la poésie que par l’apéro – encore que – c’est surtout Paule Mangeat qui m’a attirée en ces lieux. Paule Mangeat, la reine de la nouvelle, la raconteuse d’histoires qui décrit comme personne lieux et personnages, quelle belle affiche!

Dans les Bains des Pâquis inondés de soleil, les premiers baigneurs de la saison s’installent, crème solaire, bouquins et écouteurs sur les oreilles. Dans le coin réservé à la poésie, une foule attentive est prête à goûter la poésie en prose de Paule Mangeat, après une mise en bouche des haikus de Jean-Luc Fornelli.

Paule Mangeat nous emmène dans les rues de sa ville, visiter une boulangerie tenue par des Cannes. Pas le Festival, lisez ses nouvelles et vous en saurez plus! On plonge dans l’océan avec une veuve de marin partie retrouver son amoureux entre les cuisses des baleines. Nous la suivrons dans son jardin, sur la pointe des pieds pour ne pas déranger cette belle libellule qui dialogue avec son poète de père. Un beau moment poétique fort en émotion. Merci Paule.

 

PS: pour que ces moments et ces lieux restent possible, votez 2 x NON le 5 juin aux coupes dans les budgets de la culture et du social. La culture n’est pas un luxe!

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