Le web 2.0 expliqué aux politiciens français

Aujourd’hui, le buzz du web politique français concernait Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) secrétaire d’Etat en charge de l’économie numérique en France.

Elle ouvrait une formation à la communication web 2.0, une initiation aux réseaux sociaux pour les parlementaires français qui manquent de repère sur Internet, pour rendre la communication des élus en phase avec l’époque. Elle s’est adjoint la collaboration d’experts du web, comme le journaliste David Abiker ou le directeur de la Netscouade, Benoît Thieulin.

Très active sur les réseaux sociaux tels que Twitter ou Facebook, NKM espère ainsi « inciter les parlementaires à se servir des outils offerts par le net pour communiquer beaucoup plus directement avec leurs concitoyens, sans l’intermédiaire de leurs assistants, et sans langue de bois apparente ».

Elle a d’ailleurs elle-même inauguré son blog:

un espace d’expression ouvert à tous, un espace où je puisse écrire plus longuement qu’en 140 caractères comme sur mon compte Twitter, et auquel puissent accéder tous les internautes, et pas seulement les amis comme sur mon profil Facebook.

Elle milite pour une

présence personnelle, sur les blogs et les réseaux sociaux, axée sur la réputation numérique. Sur Internet  chacun doit être le héros,  pour reprendre l’expression des livres pour enfants.

NKM ne veut plus voir de pages Facebook confiés aux assistants, comme c’est encore très souvent le cas. Quatre ateliers thématiques sont organisés:

  • e-réputation et référencement
  • réseaux sociaux
  • mobilisation citoyenne en ligne
  • constitution de la parfaite panoplie 2.0 pour un mandat.

Pour en savoir plus

Et en Suisse ?

En Suisse aussi les politiciens tentent de communiquer avec le public sur le web. Au Conseil Fédéral, seul Moritz Leuenberger tient un blog, aucun d’entre eux n’est sur Twitter. Les pages Facebook des conseillers fédéraux sont tenues par d’autres qu’eux. Les sites web des autres politiciens sont encore très orientés web 1.0, on ne peut pas vraiment parler de communication web 2.0 telle que définie par NKM, à de très rares exceptions prêt. (Voir Politr.ch)

Quel politicien suisse lancera une formation telle que celle de NKM pour le Conseil Fédéral et les conseillers nationaux ? Quels seront les héros suisses de la communication politique web 2.0 ? Les paris sont ouverts!

 

Commentaires

Une réponse à “Le web 2.0 expliqué aux politiciens français”

  1. Avatar de kalvin

    Bonne question ! je me demande si nos braves politiques, avant que de passer au 2.0, et sous réserve de quelques exceptions que tu cites, ne sont pas tout simplement encore à l’âge « doré » du scribe porteur de GSM et prenant note sur ses tablettes …

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