Pour lancer et faire connaître des produits ou des services il fût un temps où il fallait faire appel à un professionnel de la communication et du marketing. On définissait un plan média, dans lequel figuraient une plaquette de société, des flyers, des cartes de visite, de la pub dans les journaux locaux, ce genre de choses aujourd’hui réservées aux très grandes entreprises.

Puis le web fit son apparition, entraînant dans son sillage des webmasters et des webdesigners. Réservé à ses débuts à une petite élite qui en maîtrisait le langage, le webdesign s’est « démocratisé » par la suite, chacun pouvant créer un site avec des outils wysiwyg. Les anciens se souviendront entre autres de Microsoft Frontpage.

Mais avoir un site ne suffit pas, encore faut-il le faire connaître. On apprit « comment créer du trafic sur le web », le référencement fit ses premiers pas.

Puis un jour arriva Google avec son « PageRank »et ses Google Dances qui fit le beau jour des référenceurs de tout poil, dont Webrankinfo était un des hauts lieux de rassemblement. Figurer en tête des résultats de recherche sur des mots clés porteurs, telle était la demande des propriétaires de sites. On apprit aussi à créer des blogs, parce que Google les aimait bien et leur donnait une place de choix dans les résultats de recherche ;-)

Aujourd’hui, pour promouvoir une marque ou un service, on ne parle plus que de Facebook et de Twitter Il faut avoir une page sur Facebook et un compte Twitter, si possible avec de nombreux fans et followers.

Oui mais comment attirer des fans? Comment communiquer avec eux? Comment se faire connaître sur Twitter sans y passer ses journées? Le petit commerçant, l’artisan, l’artiste, le responsable de PME ou d’une petite association est un peu perdu! Certes, il consulte des sites web depuis des années, mais en général n’a que rarement « participé », n’est ni dmozien ni wikipedien, bref il est encore très souvent un utilisateur du Web 1.0. Pour créer et développer une communauté autour de sa marque ou de son produit, en interagissant avec ses clients, il a besoin d’aide dans cette démarche nouvelle pour lui.

Il doit apprendre l’écoute, la création et l’animation de communautés, (Community Management en jargon web 2.0). Il va apprendre à les influencer, à créer le bouche à oreille, bref apprendre le ba ba du marketing social et communautaire.

S’il n’a pas le temps de le faire lui-même, il engagera un « Community Manager » comme hier il engageait un référenceur, un webdesigner, une agence de pub ou de RP à qui il confiait son « plan media ». D’ailleurs, ce sont souvent les mêmes professionnels qui ont simplement ajouté un service à leur palette de services. On trouve ainsi des passionnés, des vrais pros de la communication et du webmarketing, des débutants, des opportunistes et même un faiseur de buzz! Rien de bien nouveau ;-)

Personnellement, je fais de l’animation de communautés sur le web depuis des années, bien avant que ça s’appelle « Community Management » et je continue à en faire dans différents domaines, bénévolement ou professionnellement.

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Source de l’image: Dilbert.com